MON BEBE PARTI TROP TOT
Ainsi, je me suis allongé sur le fauteuil d’examen. Mon souffle était incontrôlable et une grande frayeur m’enveloppait le corps. J’avais l’impression d’être dans la peau d’une condamnée qui attendait la prononciation de sa sentence. M’échapper de la pièce, m’évader au loin pour retrouver la félicité dans laquelle j’avais été plongée durant tant de mois, était mon seul souhait. Tristement, je réalisais que je n’avais plus d’issue et que je devais me résigner à cette dure réalité ...